Lundi 16 novembre 2009 à 1:25

La vérité ? Je suis à bout. On dis que quand on a touché le fond, on ne peut que remonter, moi je crois que ce que je fais, c'est creser. Creser un peu plus profondément. La vérité, c'est que je n'en peux plus. Ma vie, c'est celle de tous ces gens qui ne vont plus, qui pleurent autour de moi, et dont je dois m'occuper. Les aider. J'ai l'impression, qu'autour de moi, rien ne va. Non, rien ne va plus. Les aider, c'est tout ce que je peux demander, parce que ça, c'est mon truc. Oui, c'est ce que j'aime. Mais ce que j'aime davantage, c'est quand tout s'arrange. Et tu vois, là, ça ne s'arrange pas. On creuse, encore un peu. Et leur bonheur c'est ce que j'ai de mieux, ça me donne l'impression d'en profiter aussi un petit peu. Mais autour de moi, rien ne va. Et dans ma vie ? La mienne. Je ne sais pas. J'aimerais exister à nouveau. J'aimerais compter pour quelqu'un, tu sais. Tu sais. J'avais une vie simple, il a si peu de temps. J'avais même un meilleur ami. Je l'aimais bien. Et parfois, j'aimerais lui manquer. C'est idiot. Il est trop tard. J'aimerais lui manquer. Et puis parfois, je préfèrerais qu'il m'oublie. Et l'oublier aussi. Qu'il soit bien dans vie. Parce que je déteste avoir l'impression d'avoir pris la mauvaise décision. Et le quitter pour qu'il soit heureux, ce n'était pas, une mauvaise décision. Tu sais, j'avais une chouette vie. Deux vies même. Et l'une, était celle de mes weekend, de mes vacances à la campagne. C'était des bons moments passés au coin du feu, mon père, ma soeur, mon fère, et ma seconde mère. Des courses à vélo, des promenades au milieu de rien. Et c'est ce qu'il en reste aujourd'hui : rien. Rien que des crises d'hystérie, des crises de larmes, et trop de nostalgie. J'avais des amis. Des vrais, tu sais, ce qui ne te quitte pas quand ton sourire s'en va, quand le moral fou le camp. J'étais même amoureuse. Parfois. Là, je n'ai plus le temps. Là, je me sens toute seule. J'ai envie qu'on s'occupe de moi. Un petit peu.
 
http://wannaxchange.cowblog.fr/images/0062.jpg

Je voudrais qu'on m'aime un petit peu, je voudrais qu'on me le dise, parce que j'ai pas envie de le deviner. Je voudrais qu'on me surprenne, une journée qui sorte de l'ordinaire, une journée ailleurs. Comme ça, ne m'occuper de rien, et m'en aller, avec quelqu'un. N'importe qui. N'importe où. Une journée. Je voudrais oublier tout ça, très peu de temps, c'est toujours ça de gagner. C'est fou ? Je voudrais tout déballer aussi. Pour de vrai. Et puis oublier. Rire & pleurer. Rire à en pleurer. Redevenir la petite fille qu'on protégeait, qu'on calinait, qu'on embrassait. Etre importante, une journée, ça suffirait. Tu sais, il ne faut pas se tromper. Moi je m'en veux de désirer toutes ces futilités.

Par Y.Nos.Extendemos le Lundi 16 novembre 2009 à 21:38
Putain de passé qui fait mal.
 

Ajouter un commentaire

Note : Wannaxchange n'accepte que les commentaires des personnes possédant un compte sur Cowblog : vous devez obligatoirement être identifié pour poster un commentaire.









Commentaire :








Votre adresse IP sera enregistrée pour des raisons de sécurité.
 

La discussion continue ailleurs...

Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://wannaxchange.cowblog.fr/trackback/2932533

 

<< Page précédente | 1 | 2 | 3 | 4 | Page suivante >>

Créer un podcast